Das „Quartier libre des lentillères“ in Dijon bleibt!

Mit Freude haben wir erfahren, dass die Bauphase 2 des „Ökoviertels ‚des maraichers‘“ in Dijon nicht gebaut wird. Das bedeutet vor allem, dass die Besetzung seit April 2010, seit der mehrere landwirtschaftliche Projekte entstanden und über ein halbes Dutzend Häuser auf dem 9 Hektar-Gelände besetzt werden konnten, erfolgreich war. Zumindest teilweise. Die einzigartige Entstehung von Wohnraum für hundert Menschen, sowie der Aufbau von Kulturprojekten und selbstverwalteten Gärtnereien konnte die Versiegelung wertvollen Landes am Rande der Innenstadt verhindern. Nach der Verhinderung des Flughafens in Notre-Dame-des-Landes und der Absage der Bebauung des ‚Gonesse-Dreiecks‘ bei Paris ist die ‚kleine ZAD‘ in Burgund der dritte Fall in kurzer Zeit, in dem nicht zuletzt ungehorsamer Widerstand verlogene Großbauprojekte zu Fall bringt.

Doch die Stadtverwaltung Dijon unter Bürgermeister F. Rebsamen will nun, ähnlich wie bei Notre-Dame-des-Landes, gegen die ‚illegalen Besetzungen‘ vorgehen. Eine weitere Phase des Widerstandes beginnt nun: Die für den Fortbestand einer rebellischen Gemeinschaft zu kämpfen, die hier seit Jahren eine selbstverwaltete Kommune aufgebaut hat.

Welche Richtungen auch immer von den BesetzerInnen eingeschlagen werden: Wir unterstützen euch weiterhin bei eurem Kampf für eine wahrhaft solidarische und ökologische Wende und den Erhalt des autonomen ‚Quartier Libre des Lentillères‘. Wie auch die weiteren Besetzungen in der Stadt, die vor allem mit zahlreichen ‚Sans-Papiers‘ Wohnraum erkämpft haben, und auch das im Zuge der ersten Bauphase verdrängte aber legalisierte Autonome Zentrum Tanneries 2: Wir erklären uns solidarisch mit der SquatterInnen-Szene in Dijon und denken in diesen zugespitzten Zeiten mehr denn je an euch.

Ermutigende Beispiele unserer Kämpfe sind selten und um so wichtiger ist es, ihnen auch internationale Sichtbarkeit zu verschaffen, damit die Erfolge unserer antagonistischen Aktionen die Strahlkraft entwickeln, die ihnen gebührt. Wir sagen nach wie vor: „Legal, illegal, scheißegal!“ – Hauptsache es bleibt! Wir sehen uns spätestens zum zehnjährigen Bestehen in Dijon im April 2020.

Für den bedingungslosen Fortbestand des ‚Quartier libre‘! Autonome Freiräume verteidigen! Grüner Kapitalismus bleibt eine Lüge!

KTS Freiburg, 6. Dezember 2019


Le "Quartier libre des lentillères" à Dijon reste !

Nous avons été heureux·es d’apprendre que la phase 2 du soit disant ‚écoquartier ’des maraichers’’ à Dijon a été abandonnée. Cela signifie surtout que depuis avril 2010 et la création progressive de plusieurs projets agricoles et de l’occupation de plus d’une demi-douzaine de maisons sur un site de 9 hectares, l’occupation a gagné. Au moins partiellement. La création d’un espace de vie unique pour une centaine de personnes, ainsi que le développement de projets culturels et de jardins autonomes ont pu empêcher la bétonisation de terrains précieux à la périphérie du centre-ville. Après la victoire contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et l’annulation de l’aménagement du " Triangle de Gonesse " près de Paris, la " petite ZAD " en Bourgogne est le troisième cas en peu de temps où, entre autres, la résistance désobéissante a fait tomber d’hypocrites grands projets de construction inutiles.

Mais l’administration municipale de Dijon, dirigée par le maire F. Rebsamen, veut maintenant prendre des mesures contre les " occupations illégales ", comme à Notre-Dame-des-Landes. Une nouvelle phase de résistance s’amorce : lutter pour la survie d’une communauté rebelle qui y construit depuis des années une commune autonome.

Quelle que soit la direction que prennent les occupant·es : Nous continuons à vous soutenir dans votre lutte pour la vraie transition solidaire et écologique et la préservation du Quartier Libre des Lentillères autonome. Comme pour des autres occupations de la ville, qui se sont battues notamment aux cotés de nombreux·es " Sans-Papiers " pour des logements dignes, ainsi que l‘espace autonome des Tanneries 2, écarté mais légalisé lors de la phase 1 de „ l‘écoquartier “, nous déclarons notre solidarité avec la scène de squatter·euses de Dijon et pensons à vous plus que jamais en ces moments tendus.

Les exemples encourageants de nos luttes sont rares et il est d’autant plus important de leur donner une visibilité internationale pour que les succès de nos actions antagonistes développent le rayonnement qu’elles méritent. Comme on dit chez nous : "Légal, illégal, cette merde là n’a pas d’importance !" - L’essentiel est de rester ! Nous nous reverrons à Dijon en avril 2020 au plus tard à l’occasion de notre dixième anniversaire.

Pour e maintien inconditionnel du ’Quartier libre’ ! Défendez les espaces autonomes ! Le capitalisme vert reste un mensonge !

KTS Freiburg, 6 décembre 2019